Qui n’a jamais rêvé, au milieu du brouhaha et des bousculades de la vie quotidienne, de trouver refuge dans une cabane qui sentirait bon le thé à la cannelle et où l’on se blottirait tout à l’étroit pour écouter des histoires ? Une toute petite cabane, c’est bien suffisant pour accueillir les plus grandes histoires, n’est-ce pas ? Eh bien, ce n’est pas l’avis de tout le monde… on en connaît une qui rêvait de grandeur.
Entre théâtre d’objet et clin d’œil au roman photo, cette forme brève décline le conte yiddish La petite vieille dans sa cabane sous forme de récit gigogne… Dans la cabane de la conteuse les souvenirs surgissent, puis une autre cabane apparait, et une autre encore pour évoquer notre capacité à nous émerveiller de l’essentiel.
*Titre issu de la citation de Sylvain Tesson : « Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu » – Dans les forêts de Sibérie